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Le reine du crime...
27 novembre 2004

Kill Bill Volume 1 Je suis fan de Quentin

Kill Bill Volume 1

Je suis fan de Quentin Tarantino. J'ai découvert, il y a quelques mois, son dernier film: J'adore!!! J'ai acheté derniérement le coffret* collector limité, j'en profite donc pour vous faire partager ma passion du moment. Voici tout ce que j'ai trouvé sur internet à propos de Kill Bill volume 1.

*Le coffret collector de Kill Bill  

 

Synopsis:

Un mariage en plein désert : un commando fait irruption dans la chapelle, massacre les mariés et leurs invités et disparaît, laissant pour morte la Mariée et l'enfant qu'elle porte.

Après quatre ans de coma, la Mariée se lance à la poursuite des assassins, membres du gang de Bill au sein duquel elle-même exerça autrefois ses talents de tueuse.

Redevenue la redoutable Black Mamba du Détachement International des Vipères Assassines, la Mariée n'a plus qu'une obsession : tuer Bill.

Casting:

(Cliquez sur les noms pour acceder à leurs fiches.)

Critique de la presse:

« Reservoir Dogs, Pulp Fiction et Jackie Brown (…) n'allaient pas aussi loin que Kill Bill Volume 1 dans l'abstraction ludique, pour le pur plaisir de la perfection visuelle. »
« En chapitres d'inégale longueur, et dans une chronologie chamboulée pas une succession de flash-back, il s'offre une anthologie du cinéma de genre, un best of de tout ce qui a fait vibrer ce spectateur singulier. »
« Grâce à son interprète, Uma Thurman, porteuse d'humanité dans ce monde d'artifices, il dépasse l'exercice de style… »
Télérama


« Kill Bill ressemble à la bande-annonce grandeur nature du film ultime rêvé par Tarantino, un medley frénétique faisant se succéder les scènes pyrotechniques, les morceaux de bravoure à l'ancienne, sans effets spéciaux, les entrées de champ ultra-sexy, sur des musiques toutes plus décalées les unes que les autres… »
« …le film le plus jouissif, le plus creux, le plus violent et le plus riche en références cinéphiliques de l'année. Un plaisir absolu, une surface, une illusion, et c'est pour ça qu'on aura envie de le revoir. »

Elle


« Dès le générique de Kill Bill Volume 1, asiatique, ironique, marrant, éclatant, annonçant la (les) couleur(s), on est ferrés. Par cette histoire découpée en chapitres, chacun se référant explicitement, stylistiquement, chromatiquement, dramatiquement à un genre du cinéma populaire chinois, japonais, hong-kongais, de sabre de kung-fu, de yakusas, de samouraïs, dont le jeune Quentin s'est goulûment nourri pendant toute son enfance. »
Marianne


« Pour varier les plaisirs, il varie les traitements, passant du noir et blanc à l'animation et à d'autres styles dont il n'est pas indispensable de connaître l'origine pour les apprécier. »
« Tarantino confirme avec ses choix et sa direction d'acteurs l'une de ses qualités les plus indiscutables : il donne à chacun l'occasion de briller ou de montrer les aspects inusités de son registre. »
« Le résultat est un film d'action qui dépasse en plaisir tout ce qu'on pouvait imaginer. C'est un défi lancé à tous les cinéastes en activité. »
Première

« Kill Bill Volume 1 réussit magistralement son hommage aux films de sabre et aux films de Leone. »
« Il tire une force que les précédents films de Tarantino ne faisaient qu'effleurer, les pics de violence y étant seulement brefs et peu fréquents. »
« Rien, absolument rien ne laissait présager d'une telle puissance modeste, d'une telle simplicité dévastatrice, d'un tel plaisir de cinéma. »
« Le cinéma d'action ne dépend peut-être plus que de Quentin Tarantino. »

DVDAlliance.com

Musique:

Amesure que le film prenait forme sur le papier, la BO prenait forme dans l'esprit de Tarantino. Passionné de musique autant que de cinéma, le réalisateur associe intimement écriture et choix musicaux.

Quentin Tarantino : "J'ai du mal à avancer dans l'écriture tant que je n'ai pas trouvé le premier morceau musical qui mettra les spectateurs dans l'ambiance. J'ai très vite su que celui de KILL BILL serait "Bang Bang (My Baby Shot Me Down)", et j'ai eu en tête le flamenco du combat dans le jardin enneigé avant même d'écrire cette scène. C'est la musique qui m'aide à trouver le rythme, la pulsation du film."

Nombre des morceaux qui ponctuent les films de Tarantino sortent de sa discothèque, riche de milliers de bandes originales. Outre diverses chansons de Sinatra, du grand chanteur de rockabilly Charlie Feathers, du trio de guitaristes nippons The 5.6.7.8's et de l'obscur groupe allemand Neu !, la BO de KILL BILL comprend une ample et minutieuse sélection de musiques de films de genre.

Parmi celles-ci : la musique de Luis Bacalov pour le western LE GRAND DUEL (1972), durant le flash-back en "animé" de la mort du père de O-Ren Ishii ; une plage, signée Bernard Herrmann, du thriller TWISTED NERVE (1968) ; le mélancolique thème d'Enka, tiré du film yakusa de Kinji Fukasaku BATTLES WITHOUT HONOR OR HUMANITY ; la composition d'Isaac Hayes "Run Fay Run" pour le film de "blaxploitation" italien THREE TOUGH GUYS ; l'entraînant "Flower of Carnage", écrit et interprété par la star japonaise Meiko Kaji, dont le personnage le plus célèbre, Lady Snowblood, inspira celui d'O-Ren Ishii. Enfin, deux musiques de séries TV des années 70 : un riff du trompettiste Al Hirt sur "Le Frelon Vert" et une pincée de la musique du générique de "L'Homme de Fer", signée Quincy Jones, qui devient ici le thème principal de la Mariée.

Quentin Tarantino : "Si mes BO marchent bien, c'est sans doute parce qu'elles sont issues de choix personnels et sont le reflet authentique de mes films. Ces albums ne sont pas de simples sélections de morceaux "vendeurs". Tout se passe comme si je vous livrais avec eux une cassette de mes morceaux favoris. La qualité sonore en plus..."

Pour la sélection des chansons et la composition de la musique originale, Tarantino se tourna vers The RZA, brillant producteur de plusieurs albums du groupe hip-hop Wu-Tang Clan, qui a puisé une part de son inspiration et de ses sonorités des films d'arts martiaux chinois. The RZA a également produit plusieurs albums solo (dont deux sous le nom de Bobby Digital) et écrit la musique du film de Jim Jarmusch GHOST DOG, LA VOIE DU SAMOURAI (1999).

Quentin tarantino:

Quentin Tarantino, né en 1963 à Knoxville (Tennessee), doit son prénom au personnage de "Quint", le forgeron métisse interprété par Burt Reynolds dans la série western "Gunsmoke". Il a deux ans lorsque sa mère, célibataire, s'installe avec lui dans la région de South Bay, au sud de Los Angeles, où il passera les deux décennies suivantes. Dans son quartier pluriethnique de Torrance, le jeune Tarantino est exposé à une multiplicité de cultures populaires et s'imprègne des styles de cinéma les plus divers. Les films d'arts martiaux, notamment, seront encore programmés dans les quartiers blacks bien après la fin de la vogue du kung-fu, et Tarantino pourra ainsi continuer à s'en rassasier jusque vers la fin des années 70.

À dix-sept ans, Tarantino quitte le lycée pour suivre des cours de comédie qu'il finance grâce à de petits boulots. À vingt-deux ans, il se trouve un nouveau port d'attache : embauché comme vendeur aux Video Archives de Manhattan Beach, sa connaissance encyclopédique des vieux films peut enfin s'épanouir et il fait de cette boutique - avec ses collègues Roger Avary et Jerry Martinez - une véritable école de cinéma bis. C'est également à cette époque qu'il commence à écrire pour son cours de comédie.

Après avoir travaillé avec Avary et un groupe d'amis à un projet de long métrage à très petit budget, MY BEST FRIEND'S BIRTHDAY, Tarantino connaît plusieurs années frustrantes durant lesquelles il tente vainement de monter deux autres de ses scripts. En 1991, il écrit RESERVOIR DOGS, long métrage minimaliste richement dialogué, susceptible d'être filmé dans un seul décor. À l'époque, il pense en tirer un film en 16 mm ultra-cheap dont ses copains de Video Archives et lui-même tiendraient les rôles principaux.

Par chance, un jeune et ambitieux producteur, Lawrence Bender lit son script, en tombe amoureux et demande à Tarantino d'attendre un mois pour essayer d'en faire un "vrai film". Bender fait passer le scénario à Harvey Keitel qui s'enflamme pour le projet, rameute plusieurs autres excellents comédiens et permet au film de bénéficier d'un budget décent. Tourné en extérieurs à Los Angeles en moins d'un mois, RESERVOIR DOGS jouit d'un casting brillant : Harvey Keitel, Michael Madsen, Steve Buscemi, Tim Roth, Lawrence Tierney, Chris Penn et Tarantino lui-même. Il remporte un triomphe au Festival de Sundance et, bientôt, à travers le monde entier. Devenu soudain "hot", Tarantino vend sans mal les deux scénarios écrits avant RESERVOIR DOGS : TRUE ROMANCE (que Tony Scott réalise en 1992) et TUEURS NÉS qu'Oliver Stone tourne en 1993 après l'avoir abondamment réécrit.

En 1994, Tarantino signe le jubilatoire PULP FICTION, un extravagant collage de styles où s'entrecroisent plusieurs histoires policières et une série de personnages hauts en couleur. Jeux virtuoses sur les codes du polar, le temps et l'espace, séquences musicales ébouriffantes, humour à l'emporte-pièce, envolées lyriques et bouffées de violence à couper le souffle... Le film remporte la Palme d'Or à Cannes, relance de façon spectaculaire la carrière de John Travolta, conforte le statut de Samuel L. Jackson - impayable en tueur philosophe - et inaugure la féconde collaboration de Tarantino avec celle qu'il appellera joliment "mon actrice" : Uma Thurman.

Après un hiatus de trois ans, Tarantino écrit et réalise en 1997 JACKIE BROWN d'après le roman policier d'Elmore Leonard "Rum Punch". Pam Grier, idole du cinéma d'action black des années 70 y remporte une double citation au Golden Globe et au Screen Actors Guild, tandis que son partenaire Robert Forster se voit cité à l'Oscar du meilleur second rôle masculin. Ce casting de rêve est complété par Samuel L. Jackson (également cité au Golden Globe), Robert De Niro, Bridget Fonda et Michael Keaton.

Tarantino, dont le but initial était de devenir acteur, continue de jouer dans ses films et ceux d'autres réalisateurs. Après avoir interprété Mr. Brown dans RESERVOIR DOGS et Jimmie Dimmick dans PULP FICTION, il joua un réalisateur dans le sketch "The Man From Hollywood" de FOUR ROOMS, puis le frère barge de George Clooney dans UNE NUIT EN ENFER de Robert Rodriguez. Il personnifia aussi le Destin dans le film de Jack Baren DESTINY TURNS ON THE RADIO (1995) et apparut brièvement dans GIRL 6 de Spike Lee (1996). Sur scène, il incarna durant quelques semaines face à Marisa Tomei le méchant dans la pièce à suspense de Frederick Knott Wait Until Dark.

Associé à Lawrence Bender à la tête de la société A Band Apart, Tarantino a exercé les fonctions de producteur exécutif sur KILLING ZOE de Roger Avary. Il a également "présenté", sous la bannière Miramax, le film d'arts martiaux de Yuen Wo-Ping IRON MONKEY et assuré la production exécutive de la comédie grinçante de Reb Braddock CURDLED (1996) et du film de concert de Julia Sweeney GOD SAID "HA"! (1999). Au cours des quatre dernières années, Quentin Tarantino a aussi travaillé au script d'une épopée guerrière : INGLORIOUS BASTARDS, qui figure parmi les projets Miramax de l'année 2004.

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