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Le reine du crime...
27 novembre 2004

Kill Bill Volume 2 Je suis fan de Quentin

Kill Bill Volume 2

 

Je suis fan de Quentin Tarantino. J'ai découvert, il y a quelques mois, son dernier film: J'adore!!! J'ai acheté derniérement le coffret* collector limité, j'en profite donc pour vous faire partager ma passion du moment. Voici tout ce que j'ai trouvé sur internet à propos de Kill Bill volume 2.

*Le coffret collector de Kill Bill  

 

Synopsis:

Après s'être débarrassée de ses
anciennes collègues Vernita Green
et O-Ren Ishii, la mariée poursuit sa quête
vengeresse dans Kill Bill Volume 2.

Il lui reste à régler le sort de Budd
(Michael Madsen) puis de Elle Driver
(Daryl Hannah) avant d'atteindre
le but ultime : tuer Bill (David Carradine).

Critique de la presse:

"Oui, ce mélo-spaghetti - alors que Kill bill Volume 1 s'apparente plus à un shoot'em up d'arts martiaux - fonctionne toujours "en référence à" (citons, par exemple, Evil dead; Psychose; Baby Cart; Le Bon, la Brute et le Truand...).
Oui Tarantino pille le Cinéma bis et manipule le public.
Mais il fait tout ça avec un tel naturel et y croit si fort qu'il en tire une oeuvre aussi majestueuse que personnelle."

Nicolas Schaller - PREMIERE

"De la cinéphilie distillée à haute dose, mais ce n'est pas tout. A la différence du premier volume, Kill Bill Volume 2 est un film émouvant, une sorte de mélo conjugal qui préfère cependant les grincements de dents aux épanchements lacrymaux.
La tendresse de Tarantino pour ses personnages déborde cette fois de tous côtés. De longs instants de face à face où la caméra se pose, où le dialogue baigne dans une ironie acidulée...
Du pur nectar verbal comme ingrédient, un de plus, d'une suite jouissive par bien des aspects."
Marc Toullec - CINELIVE

"Certes dans Kill bill Volume 2 il y a encore quelques combats fulgurants au sabre à ravir les amateurs du genre, ou des scènes d'un sadisme tout tarantinien...
Mais ce film marque surtout le retour du réalisateur sur son territoire. Celui des longues plages de dialogues, des séquences jouissives de duel oral, où les mots sont parfois aussi tranchants que la lame d'une épée, aussi mortels qu'une balle."
Un film très émouvant. " Après le sang, les larmes. Qui l'eût cru? Encore une fois, Tarantino nous a eus. En beauté. Et déjà on compte les jours qui nous séparent de son prochain film."

Patrick Fabre - STUDIO

"Kill Bill est devenu plus clair, plus dense, plus vrai. En un mot : incontournable. Cette seconde partie n'est pas un deuxième film à proprement parler, elle est la continuité du premier métrage. Aller voir Kill Bill Volume 2 sans avoir au préalable savouré le Volume 1 serait une hérésie. Ce second film définit son histoire, et met en exergue les rapports entre les personnages, qui définissent leurs actions, leurs statures et même leur mort. Il met en évidence la qualité scénaristique du premier volume et propose plusieurs niveaux de lecture à Kill Bill. En attendant l'ultime version de Quentin Tarantino : le film complet."
Cédric Melon - DVDRAMA.com - LECINEMA.net

Musique:

La veine américano-mexicaine prédominante de KILL BILL Volume 2 imprègne la bande originale, où l'on retrouve le "Can't Hardly Stand" du grand chanteur de rockabilly Charlie Feathers, des extraits de la musique d'Ennio Morricone pour LE BON, LA BRUTE ET LE TRUAND, aussi bien que "Urami Bushi" ("Chant d'amour du guerrier"), interprété originellement par Meiko Kajhi dans le film de samouraïs LADY SNOWBLOOD 2 : LOVE SONG OF VENGEANCE (1974).

Les fans de Tarantino savent qu'il est aussi mélomane que cinéphile. Jeune – avant l'arrivée de la vidéo -, les bandes originales de films étaient le seul outil dont il disposait pour revivre ses émotions cinématographiques et les prolonger. À l'écoute de ces disques, Tarantino se remémorait ses scènes favorites, les réinventait et en improvisait de nouvelles, se préparant ainsi à réaliser un jour ses propres films. Aujourd'hui, ses choix musicaux sont étroitement mêlés à la rédaction et à la fabrication de ses films : "J'ai du mal à avancer dans l'écriture tant que je n'ai pas trouvé le premier morceau musical, qui mettra les spectateurs dans l'ambiance", confie-t-il.
Ce processus se poursuit en cours de tournage, car Tarantino fait jouer ces musiques sur le plateau, pour stimuler ses acteurs ou imprimer la rythmique appropriée à chaque combat.
Pour la musique du Volume 2, Tarantino s'adressa encore à
The RZA, producteur de divers albums du groupe hip-hop Wu-Tang Clan qui puise une partie de son inspiration (et certains sons) dans les films d'arts martiaux chinois. The RZA (on prononce "Riza") a aussi produit des albums solo, dont deux sous le nom de Bobby Digital, et a créé les musiques de GHOST DOG : LA VOIE DU SAMOURAI de Jim Jarmusch et KILL BILL Volume 1.

Ami et collaborateur occasionnel de Quentin Tarantino, le scénariste, réalisateur et compositeur Robert Rodriguez a signé ici certaines des musiques des séquences mexicaines, après avoir notamment écrit, pour son propre compte, les partitions de la trilogie SPY KIDS et du film d'action DESPERADO 2 – IL ÉTAIT UNE FOIS AU MEXIQUE.

Coulisse du film

Lawrence Bender (Producteur) :
"Aller en Chine a été la plus heureuse de toutes nos décisions. Une fois sur place, Quentin a tenu à bénéficier pleinement des forces vives du pays. Il ne voulait pas faire venir une équipe 100% américaine qui aurait dicté sa loi. Résultat : nos décorateurs japonais et chinois ont accompli ensemble des prodiges que nul ne pouvait escompter."

Tarantino, Bender et les principaux interprètes de KILL BILL débarquèrent en Chine en mai 2002 pour continuer l'entraînement et débuter les répétitions. À la mi-juin, le producteur délégué E. Bennett Walsh, les producteurs associés Dede Nickerson et Koko Maeda et le chef opérateur Robert Richardson avaient réuni une équipe technique multinationale intégrant plusieurs escouades de traducteurs et avaient entamé le travail aux Studios de Pékin.

KILL BILL a employé pas moins de trois chefs décorateurs (un Chinois, un Japonais, un Américain), deux chefs costumiers et chefs accessoiristes chinois et américains, une équipe d'assistants chinois et américains, la coordination de l'ensemble des acteurs et techniciens étant assurée par le premier assistant américain Bill Clark (PULP FICTION, JACKIE BROWN) et son homologue chinois, Zhang Jin Zhan.

Lawrence Bender :
"Les méthodes de travail américaines et chinoises présentent des différences fondamentales. L'américaine repose sur une spécialisation poussée, chaque poste technique étant tenu par une ou deux personnes qui ne font rien d'autre. Résultat : un plateau ordonné et une ambiance très concentrée. En Chine, en revanche, la moindre opération mobilise vingt types qui vont se démener, faire un boucan d'enfer… et obtenir très vite des résultats." Un exemple éloquent de cette efficacité : lors de sa première journée de tournage en Chine, l'équipe réalisa vingt-deux plans, un record impensable pour une production hollywoodienne classique. Le séjour aux Studios de Pékin fut interrompu durant une semaine pour le tournage des séquences d'entraînement au kung-fu Shaolin réunissant Uma Thurman, Daryl Hannah et Gordon Liu. Le décor de cet épisode est le Temple Gao, situé à proximité de la ville de Zanghwei et construit au XVIIe siècle. On y accède par un immense escalier de 240 mètres dont la montée donnait à l'équipe et aux comédiens un petit avant-goût des "plaisirs" à venir.

Après avoir fourni dans son scénario une description très précise des scènes d'action, Tarantino continua à les peaufiner une année entière au fil de la préparation, de l'entraînement et des répétitions. À Pékin, entouré de traducteurs japonais, mandarins et cantonais, Tarantino décrivit et/ou interpréta chaque plan sous le regard de l'équipe technique, des acteurs, de Maître Yuen et ses voltigeurs. Tout le monde était donc fin prêt à l'arrivée au Temple Gao.

Maître Yuen Woo-Ping a appris son métier auprès de son père, feu Simon Yuen Hsiao-tien, acteur de cinéma et illustre figure de l'opéra de Pékin. Devenu réalisateur, Woo-Ping lui attribua le rôle-titre de DRUNKEN MASTER (1978), film dont Jackie Chan tenait la vedette. Maître Yuen souligne que les techniques qu'il enseigne sont d'essence théâtrale plutôt qu'orientées vers le combat.

Yuen Woo-Ping :
"Ce sont des acrobaties et des arts martiaux conçus pour la scène et typiques de la Chine du Nord. C'est totalement différent des combats de kung-fu et même du wushu, discipline inventée en Chine et que pratique Jet Li. Ce qu'on vous apprend à l'opéra de Pékin ressemble aux arts martiaux, mais c'est en réalité complètement différent car pensé pour la scène ou la caméra. Bref, pour le spectacle."
Et Daryl Hannah de préciser : "J'ai été entraînée pour ce film à donner des coups très rudes… arrêtés à quelques centimètres du visage de l'adversaire. J'ignore quel en serait l'effet en cas de contact!"
Le grand public a découvert Maître Yuen grâce à MATRIX et TIGRE ET DRAGON, mais Tarantino en était fan bien avant sa percée hollywoodienne. C'est d'ailleurs grâce à lui que le film de Yuen, IRON MONKEY, a été distribué par Miramax aux États-Unis en 2000, sous la bannière "Quentin Tarantino Présente".

Quentin Tarantino :
"C'est avec sa première réalisation, SNAKE IN THE EAGLE'S SHADOW, interprétée par Jackie Chan, que j'ai découvert Maître Yuen. J'ai commencé à prendre conscience de son style de kung-fu, de ses chorégraphies, vers 1993, et j'ai pu dès lors distinguer son apport de celui de ses collègues.
J'ai trouvé que ses chorégraphies, d'un professionnalisme impeccable et d'une créativité débridée, étaient les plus imaginatives de tous les temps. Parmi tous les réalisateurs et chorégraphes de films d'action, c'est lui que j'admire le plus. Dans ce film, j'ai défini la structure des scènes d'action. Yuen m'a dit que je n'avais pas besoin de connaître à fond le kung-fu : il me suffisait de bien comprendre les films de kung-fu, et lui se chargerait du reste. Sa présence m'a donné confiance et m'a permis de concrétiser toutes les idées qui me passaient par la tête."
Légende vivante du cinéma de Hongkong, Gordon Liu a étudié les arts martiaux chinois dès l'âge de sept ans. C'est un Maître aussi accompli que Yuen. Comment se déroula la rencontre de ces deux grands artistes? On ne peut plus cordialement, assure Gordon Liu.

Gordon Liu :
"Nos formations diffèrent, mais nous avons l'un pour l'autre un grand respect. Maître Yuen a appris un style d'arts martiaux propre au nord de la Chine, alors que le mien est typique du sud. Cela n'a pas engendré la moindre tension sur le plateau car nous avons tous deux une longue expérience du cinéma et avons travaillé avec des partenaires et des chorégraphes très divers. J'ai eu grand plaisir à collaborer avec Maître Yuen."

Les deux approches n'en présentent pas moins des différences fondamentales. Gordon Liu a tourné la plupart de ses films à Hongkong sous la direction de son "parrain" Liu Jian-liang, attaché à une représentation authentique des arts martiaux régionaux. À l'inverse, Yuen est connu à travers le monde pour ses chorégraphies aussi gracieuses et aériennes que fantaisistes.

Gordon Liu :
"Maître Yuen a œuvré en artiste sur TIGRE ET DRAGON, mais ses magnifiques combats étaient tout sauf réalistes. Je savais que Quentin aspirait à tout autre chose, qu'il voulait de vrais affrontements. Et je devinais que le mariage de nos deux approches aboutirait à quelque chose de radicalement nouveau.
"La plupart des acteurs, même ceux de Hongkong, se bornent à apprendre mécaniquement les mouvements nécessaires à une scène d'action. Ce qui revient à apprendre un texte phonétiquement, sans connaître la langue. Uma a travaillé comme cela sur le film. Difficile, dans ces conditions, de donner l'impression qu'on comprend réellement ce qu'on est en train de faire. Quentin et Maître Yuen attendaient d'elle les meilleurs résultats, et c'est à moi qu'il incomba de rendre nos affrontements crédibles, de mettre Uma pleinement en valeur tout en garantissant sa sécurité.
"Les arts martiaux chinois sont particulièrement difficiles pour les débutants et pour les personnes de grande taille. Ce n'est pas un hasard si la plupart des superstars du film d'action – Bruce Lee, Jackie Chan, Jet Li – sont de taille modeste. Plus vous êtes petit, plus votre centre de gravité est bas, plus c'est facile. Uma partait donc avec un double handicap, mais cela ne l'a pas découragée. Son ardeur et sa persévérance m'ont profondément impressionné. Elle ne s'est jamais contentée d'une prise approximative, elle a fait et refait les scènes jusqu'à atteindre le niveau d'excellence qu'elle s'était fixé."

Uma Thurman :
"Au terme de mon entraînement, j'avais le sentiment d'avoir acquis certaines aptitudes au combat. Durant la dernière semaine, j'ai travaillé la chorégraphie à un rythme quotidien, afin d'assimiler les centaines de mouvements et combinaisons de cette scène. Mais une fois sur le plateau, Quentin a zappé toute cette chorégraphie, m'obligeant à assimiler "à chaud" cinq, dix, quinze points précis par plan, tandis que l'équipe caméra attendait patiemment que je sois prête! J'ai soudain réalisé que ce que Woo-Ping m'avait inculqué de plus précieux était d'apprendre… à apprendre.

Les acteurs découvrirent cependant qu'aucune mise en forme ne vous prépare totalement à la réalité d'un combat.

Yuen Woo-Ping :
"Chaque mouvement est réglé en fonction de la caméra. Pour truquer un coup, on choisit, classiquement, un angle qui masque le point d'impact. Mais, parfois, l'objet de la scène est de mettre en évidence la rudesse du coup porté. Un contact direct s'impose alors, et l'acteur mettra tout son talent à "vendre" l'effet, en feignant d'accuser un coup d'une grande violence."
Le tournage en Chine fut pour Tarantino une occasion unique de "communier" avec l'un de ses grands maîtres.

 

Quentin Tarantino :
"Les deux sociétés de production pour lesquelles j'ai une affection particulière sont la New World de Roger Corman dans les années 70 et la Sir Run Run Shaw des Frères Shaw. Et, pour moi, l'as des réalisateurs de cette dernière fut Chang Cheh. Il occupe au sein de la vieille école du film de kung-fu la place de John Ford dans celle du western. C'est lui qui signa en 1967 le premier vrai film d'arts martiaux : ONE-ARMED SWORDSMAN, avec Jimmy Wang Yu. Cet authentique pionnier est mort en 2002 durant les prises de vues de KILL BILL et j'ai parfois senti son esprit planer sur nous."

Le fantôme de Chang Cheh intervint même dans la résolution d'un petit problème technique…

Quentin Tarantino :
"Pour simuler un jet de sang, on utilise aujourd'hui des dispositifs relativement sophistiqués : tubes pressurisés, amorces, etc. Moi, j'avais envie d'oublier que nous étions sur un film à gros budget et je voulais me retrouver dans l'état d'esprit d'un gamin de treize ans qui tourne en amateur dans le jardin de ses parents. C'est alors que Yuen m'a dit : "Sais-tu comme on procédait jadis? On donnait un préservatif rempli de sang à l'acteur censé recevoir un coup de sabre, et lors de l'impact, celui-ci pressait la capote et en faisait jaillir le liquide. Le résultat était spectaculaire. On le doit à Chang Cheh." On a essayé, et c'était réellement excellent. Je n'aurais pas réussi à obtenir la moitié des effets recherchés sans cette astuce."


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Commentaires
R
Trés bon film!
Le reine du crime...
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